La plus grande rétrospective consacrée au duo « Vive La Peinture » s’invite à la Baule et retrace le parcours des pionniers du graffiti français, de leurs balbutiements en 1983 à aujourd’hui.
Retour dans les 80’s. À l’époque où l’art urbain explose outre-Atlantique, la scène graffiti française voit naître ses deux plus grandes figures de proue : Jean Gabaret, diplômé de la faculté d’arts plastiques de Paris, et Michel Espagnon, un ancien des Beaux-Arts.
C’est après une soirée punk dans les catacombes de Paris – où beats et peinture ne faisaient qu’un – que les deux artistes allient leurs savoir-faire sous l’acronyme « VLP ».
Trois lettres pour « Vive La Peinture », blaze manifeste du mouvement graffiti dont les initiales deviendront leur signature.
Depuis, le tandem ne cesse de revendiquer le caractère intemporel de l’art de rue. Des squatts aux usines désaffectées, en passant par le métro, le collectif continue d’imposer son style dans la sphère graffiti de l’Hexagone… même après 34 ans d’ancienneté.
« Quand le collectif VLP s’est créé, on pensait que cela durerait peut-être six mois. Et finalement, trente ans après, nous sommes toujours là. Alors, tous les espoirs sont permis ! », s’exclament les deux makers.
Du 10 au 15 août, la rétrospective « VLP Street Art » invite à (re)découvrir en peintures et en pochoirs le parcours des deux légendes du graffiti. Au programme : 50 oeuvres originales, un concert et un show exceptionnel des street activistes.
Preuve qu’on peut être « old school » sans devenir caduc…
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© VLP (Vive La Peinture) : Site / Facebook / Instagram
