Libre, éclectique, vivante. À l’image de l’esprit skate, la Place de la République a su s’imposer comme un spot de mixité en plein coeur de Paris. En moins de deux minutes, le court-métrage No Age No Gender brosse un superbe portrait de ce lieu iconique, sous le prétexte d’une session de skate.
Qu’ils soient jeunes ou vieux, hommes ou femmes, noirs ou blancs… Les passants de la Place de la République incarnent le vivre ensemble. Chaque jour, portés par leur planche à roulettes, des skateurs se fraient un chemin dans ce riche écosystème. Ils suivent le rythme. Et parfois le brisent d’un trick.
Co-réalisé par Tristan Helias et Axel Zeltser, No Age No Gender retranscrit cette beauté du mouvement, ce sens de la fluidité propre aux skateurs qui traversent et retraversent le temple du ride. Des plans noirs et blancs à l’esthétique bien léchée, émaillés de nuances rouges qui viennent réchauffer l’ambiance.
C’est Antoine Plainfossé qui capte à nouveau l’oeil de la caméra. Personnage principal de nombreuses productions portant un nouveau regard sur le skate – Projection et plus récemment la série photo signée Luke Paige – le skateur est ici presque insaisissable. Le film effleure à peine sa silhouette mais dans le sillage de sa board, d’autres champs s’ouvrent. Dans son effluve, d’autres portraits se peignent.
Une mosaïque portée par une héroïne de premier plan. Car finalement, c’est la Place de la Rép qui vole la vedette.
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