Dans l’ère digitale, même les mandalas nécessitent une mise à jour… Avec ses incroyables montages photos, l’artiste américain Neal Peterson vient rafraîchir cette représentation bouddhiste de l’Univers. Une manière inédite de connecter l’architecture urbaine et des mégalopoles à un art séculaire.
Neal Peterson fait partie de ceux qui regardent le monde d’un autre oeil. C’est au coeur des plus grandes villes mondiales qu’il chasse les signes cachés, les détails qu’il pourra assembler pour la création de ses mandalas urbains.

Les centaines de photos qu’il prend à chacun de ses voyages lui servent de matière première. Au lieu du sable réparti grain à grain dans le processus traditionnel tibétain, Neal utilise les pixels qu’il cherche à assembler de la manière la plus organique possible. Les motifs urbains répétés et disposés en miroir composent un système de cercles colorés qui symbolise la ville d’où ils sont extraits.

Chicago, Mexico City, Minneapolis, Pyongyang, Reykjavik et Vancouver ont déjà révélé leur spirit dans ces compositions kaléidoscopiques. Cette nouvelle vision urbaine naît de la combinaison entre l’échelle infiniment grande des villes comparée à celle microscopique de leurs détails architecturaux. Le zoom est nécessaire pour découvrir ici une tête de mort mexicaine, là le Spoonbridge et même des graffs qui viennent ponctuer les cercles !

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